Projet d’élevage de vaches au Maroc Pour l’élevage d’engraissement, un troupeau de 15 vaches peut générer, au bout de 6 mois, une plus-value de 100 000 DH. L’élevage laitier est plus complexe, demande plus de moyens et rapporte moins. Le secteur agricole est exonéré d’impôts (jusqu’en 2013) L’élevage bovin | Engraissement | Vaches laitières | Définition : Acheter des vaches, les alimenter pour les revendre au bout de quelques mois | Définition : Consiste à exploiter un troupeau de vaches pour la production de lait et la vente des veaux nouveau-nés | Avantage : Simplicité du fonctionnement Marges bénéficiaires importantes | Avantage : | Inconvénients : | Inconvénients : Complexe Nécessite des installations plus sophistiquées Investissement lourd Bénéfice moyen | A savoir : Un bon indicateur : la vache doit gagner un kilo par jour | A savoir : 60% des produits nécessaires à l’alimentation du troupeau doivent être produits sur place. Une génisse acquise à l’âge de 20 mois peut rester productive pendant 4 à 5 ans. Au-delà, elle doit être vendue et remplacée. | Investissement (Engraissement) Troupeau de 15 têtes (acheter à un poids compris entre 200 et 250 kg et revendre dès que les 400 ou 450 kg sont atteints) Une étable dans la périphérie d’une ville d’environ 80 m2 (les vaches doivent se déplacer le moins possible pour ne pas perdre de poids Investissement initial | Le terrain (700 DH le m2) | 56 000 DH | Construction | 60 000 DH | Aménagement et équipements | 40 000 DH | Achat de vaches (14 000 DH/ la vache) | 210 000 DH | Dépenses sur les 6 / 7 mois d’investissement | Alimentation (fessa, maïs en ensilage, orge, foin…) | 110 000 DH | Main-d’œuvre (1 personne- 1800 DH / mois) | 11 000 DH | Frais divers (transport, soins médicaux, eau, électricité...) | 15 000 DH | Recette | | Vente des vaches (28 000 DH/ la vache) | 420 000 DH | Investissement (Elevage laitier) Troupeau de 15 têtes (des génisses pleines (gestantes) de race pure âgées de 20 à 28 mois. La meilleure race pour la production de lait est la Holstein) Pour un troupeau de 15 têtes, il faut disposer d’un terrain de 7 à 8 hectares s’il est irrigué, et supérieur à 10 hectares dans le cas contraire Investissement initial | Le terrain (250 000 DH par hectare- 1million dans certaines régions) | | Construction (6 à 7 m2 par tête + hangar pour le stockage des aliments + étable pour les veaux nouveau-nés + un logement pour les employés) | 140 000 DH | Aménagement et équipements (Puits, pompe à eau, une trayeuse ainsi que quelques outils nécessaires) | 100 000 DH | Achat de vaches (30 000 DH/ la vache) | 450 000 DH | Dépenses sur 1 année | Alimentation | 110 000 DH | Vétérinaire | 9 000 DH | Insémination artificielle | 3 000 DH | Main-d’œuvre (2 personne - 1800 DH / mois) | 45 000 DH | Frais divers (gasoil pour la pompe à eau, électricité, labours, semences, engrais...) | 17 000 DH | Recette | | Vente du lait (5000 l/ la vache à 3 DH) | 225 000 DH | Vente des nouveau-nés (20 veaux à 5000 DH) | 100 000 DH | Ces chiffres sont tirés d’un dossier de la vie économique. Les chiffres sont à vérifier et à affiner sur le terrain (évolution des prix de foncier, divergence entre les régions ….). Seule certitude, le secteur agricole redevient à la mode. Il y a de plus en plus de bouches à nourrir. + | - | Janvier 2009 | Les vaches bien traitées donnent plus Traiter les vaches avec attention, et en particulier leur donner un nom, augmente leur production de lait, révèle une étude britannique, menée auprès de 516 éleveurs du Royaume-Uni. Les vaches laitières qui bénéficient d'un "traitement personnalisé" ont un rendement supérieur (jusqu'à 250 litres de plus par an), assurent ainsi des chercheurs de l'Université de Newcastle, dans le nord-est de l'Angleterre. | Aout 2008 | Aliments de bétail: Droit d’importation suspendu La perception du droit d’importation applicable aux aliments de bétail est suspendue jusqu’au 31 mai 2009. C’est le cas, entre autres, pour le maïs, l’orge, les tourteaux, les coques de soja, l’avoine, les graines de coton... Le décret relatif à cette suspension des droits vient d’ailleurs d’être publié au Bulletin officiel n° 5654 du 7 août. | | La nourriture des vaches influent sur leurs rejets de méthane Les vaches contribuent au réchauffement climatique. Le bétail produirait 37 % des émissions mondiales de méthane (CH4) liées aux activités humaines. Ce puissant gaz à effet de serre agit 23 fois plus que le CO2 sur le changement climatique. La contribution du méthane d'origine digestive au réchauffement global serait par conséquent de 3 à 5 %. La durée de vie de ce gaz dans l'atmosphère étant de 12 ans (contre une centaine d'années pour le gaz carbonique et le protoxyde d'azote), une baisse des émissions de méthane aurait des effets bénéfiques plus rapides sur l'environnement. Les chercheurs du centre de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) de Clermont-Ferrand-Theix, explorent les moyens de réduire la méthanogénèse en jouant sur la composition de la ration donnée aux animaux. Leurs travaux, montrent qu'en incorporant des huiles végétales riches en acides gras polyinsaturés dans l'alimentation du bétail, les émissions de méthane d'origine digestive des animaux baissent de façon significative. Le CH4 se forme pendant la fermentation microbienne des aliments dans le rumen des animaux, une volumineuse panse - de 100 litres pour un bovin - située au début du tube digestif, où s'effectue la digestion de la cellulose contenue dans les végétaux ingérés. Le gaz est rejeté dans l'atmosphère par éructation - "par l'avant, pas par l'arrière", contrairement aux idées reçues, précise-t-on à l'INRA. Les chercheurs ont incorporé dans la ration de vaches laitières jusqu'à 6 % de graines ou d'huile de lin, riches en acide linolénique. La production de CH4 des animaux a baissé de 27 à 37 %, leur niveau de production laitière restant constant. Cette baisse a lieu de manière linéaire et proportionnelle à la dose d'huile de lin ingérée, mais, au-delà de 6 %, des effets négatifs sur le processus digestif sont relevés. Par ailleurs, la graine de lin a un effet bénéfique sur la valeur nutritionnelle du lait. Alors faites un geste pour l’environnement, nourrissez vos vaches autrement. | Juillet 2008 | Nestlé au secours des éleveurs Un partenariat entre Nestlé, Alf Atlas et les producteurs de lait vient d’être ficelé pour faire face à l’augmentation des prix de l’aliment de bétail. Nestlé, dont le champ d’action englobe les régions de Doukkala-Abda, Settat et Berrechid, soutient l’aliment de bétail à raison de 0,30 DH/kilo. Les agriculteurs achètent à crédit au prix affiché et Nestlé se charge du règlement qu’elle déduit par la suite sur les livraisons du lait. L’opération porte sur le soutien de 2.500 tonnes d’aliment de bétail. En tout, la contribution de Nestlé avoisinerait les 800.000 DH. Autre action, Nestlé a ouvert dernièrement une ligne de crédit sans intérêt d’un total de 1 million de DH payable sur 5 mois pour l’achat d’ensilage (composant à base de maïs). La société paye directement la marchandise au fournisseur. L’agriculteur la rembourse sur 10 à 12 quinzaines (la quinzaine étant l’échéance de paiement du lait à l’agriculteur par Nestlé). Il est à préciser que le rayon laitier de Nestlé compte 162 centres de collecte avec près de 20.000 agriculteurs. Ils ont tous bénéficié de l’aide à l’aliment de bétail. L’entreprise a pour objectif de recevoir 75 millions de litres de lait durant cette année. Ce qui constituera une augmentation de plus de 15% par rapport à 2007. Le chiffre d’affaires de Nestlé a dépassé le milliard de dirhams en 2007. L’entreprise emploie 550 personnes dont 400 à l’usine. | Flambée du prix des aliments de bétail : L’aliment composé se vend en ce moment à 3,20 DH contre 2,20 DH il y a moins d’un an. Le maïs, qui coûtait 60 centimes il y a moins d’un an, se vend maintenant à 1,20 DH(En moyenne, une vache laitière consomme 30 kg de maïs par jour). Le complément minéral vitaminé (CMV) vendu à 4.90 DH l’année dernière, est actuellement commercialisé à 12 DH. L’aliment composé pour bovins coûte 3,30 DH. Il a augmenté de presque 1 DH depuis septembre dernier les producteurs de lait continuent de percevoir 3,10 DH le litre de lait (le prix n’est pas indexé sur le coût des intrants). Le prix de revient se situe entre 4 et 4,20 DH |
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