L’orientation des bacheliers au Maroc |
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02-06-2012 | ||||||||||||||||||
Page 1 sur 2 Tous les ans, des dizaines de milliers de jeunes bacheliers vont devoir faire le choix souvent décisif de la formation dans le supérieur. L’orientation est critique, car d’elle, peut dépendre la suite de toute une vie. Vaut mieux donc éviter les erreurs. Pour de nombreux bacheliers, le premier réflexe consiste à aller à la faculté la plus proche de son domicile ou s’inscrire dans une fac par défaut en attendant une hypothétique réorientation l’année suivante. Résultat, les établissements dits à accès ouvert dans les universités se transforment parfois en maternelles pour adultes et en hub de transit (l’université Hassan II à Casablanca, la Faculté de Droit accueille près de 15.000 étudiants).
Le résultat de ce déficit d’orientation se traduit automatiquement dans la déperdition et le taux d’abandon en première année de licence fondamentale. L’abandon dès la première de ce cycle oscille entre 25 et 30% selon les universités.
Il faut donc s’informer. Il existe de nombreux canaux d’accès à l’information, mais il est préférable de s’y prendre à l’avance
Que faire face à ces insuffisances ?
L’initiative personnelle
L’initiative personnelle est capitale. Il faut aller à la recherche de l’information sur les secteurs porteurs de l’économie, les filières d’excellence, etc. La propension à s’insérer dans le marché du travail doit être le critère majeur dans le choix.
L’entourage familial et le milieu social jouent un rôle crucial. Il ne faut pas oublier le corps enseignant.
Afin de minimiser les risques des choix hasardeux, les experts conseillent d’identifier d’abord ses prédispositions et ses capacités à réussir dans une filière avant même l’intérêt que l’on puisse lui manifester. Le métier à exercer est le facteur primordial à prendre en considération dans le choix. C'est la moitié du chemin vers la bonne décision.
La démarche complémentaire est de s'informer pour dissiper les préjugés qui entourent certaines filières, faire une synthèse personnelle puis choisir l'établissement qui prépare le mieux au métier souhaité, sans craindre les instituts qui proposent des concours.
Établir des recherches sur internet –ou directement avec les services d’orientation des grandes écoles - des descriptions de métiers et des données sur les différents secteurs. Les métiers liés aux technologies de l'information en sont un très bon exemple. Les employeurs recrutent à l’école même les élèves ingénieurs en TIC alors qu’ils n’ont pas encore achevé leurs études.
Les études courtes ne sont pas à écarter. Les diplômes Bac +2/3 ainsi que les licences professionnelles sont demandés et permettent une intégration rapide dans le monde du travail. Pour un étudiant qui doit se prendre en charge au plus tôt, ils constituent souvent la bonne option.
Face aux lacunes du public, plusieurs structures se sont lancées sur le créneau de l’orientation.
Les forums
Les salons et les forums constituent aussi un moyen pour trouver sa voie. Le plus connu est le Forum international de l’étudiant qui se tient à la foire internationale de Casablanca (si quelqu’un a connaissance d’autres événements nationaux ou régionaux, qu’il n’hésite pas à me le signaler).
Pour guider les jeunes et les informer sur les spécialités de l’enseignement supérieur et technique (filières universitaires, classes prépas, formation professionnelle et formations spécialisées…), le forum met en scène plusieurs secteurs, lesquels réunissent plus de 750 exposants (ministères, offices, ambassades, académies régionales, universités, grandes écoles, écoles supérieures et professionnelles, publiques et privées, nationales et internationales, entreprises, agences et cabinets de recrutement…).
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Dernière mise à jour : ( 08-06-2012 ) |
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